This study was conducted in 1985 in Asuncion, Paraguay, 6 years after the closure of the state supported family planning services. Data from national surveys in 1977 and 1987 permit a comparison of sources of contraceptive supplies before and after the elimination of government support for family planning. The purchase of pseudo-abortifacients from private pharmacies was used as an indication of induced abortion. After the loss of government clinics, it is suggested that some women turned to pharmacists to obtain pseudo-abortifacients (...) when faced with unwanted pregnancy. There is an indication of increased pseudo-abortifacient use, particularly among unmarried women and those from poorer neighbourhoods. (shrink)

... PREFACE Paul Gochet (Liege) "[...] une entite physique ne peut etre envisagee que comme une sorte de concretisation, de consolidation locale dans un ...

'A fabulous journey through thirty years of political and intellectual ferment... will reorient our reading of Foucault's major works' Didier Eribon The Essential Works of Michel Foucault offers the definitive collection of his articles, interviews and seminars from across thirty years of his extraordinary career. This first volume, Ethics, contains the summaries of Foucault's renowned courses at the Collège de France, as well as key writings and candid interviews on ethical matters: from the role of the intellectual and philosopher (...) in society to friendship, sexuality and the care of the self and others. Edited by Paul Rabinow Translated by Robert Hurley and Others. (shrink)

VAN PRAAG (Paul), Introduction : le Père Henri Bosmans, histo­rien des mathématiques (pp. 7-16). SAUVAGE (Pierre), Notice biographique du Père Henri Bosmans (pp. 17-25). HERMANS (Michel), Henri Bosmans : sa formation et ses réseaux de rela­tions (pp. 27-72). DELANGHE (Richard), Quelques aspects de la vie et de l’œuvre de Paul Mansion (1844-1919) (pp. 73-82). BRIGAGLIA (Aldo), Saccheri vu par Corrado Segre en Italie et par Mansion et Bosmans en Belgique / traduit de l’italien par Bruna GAINO et (...) Patricia RADELET-DE GRAVE (pp. 83-104). MAWHIN (Jean), La tentative belge d’édition des œuvres complètes d’Euler vue par Henri Bos­mans (pp. 105-133). GOLVERS (Noël), Henri Bosmans, s.j., et la mission jésuite en Chine / traduit du néerlandais par Anne-Sophie MEURICE (pp. 135-152). ROMANO (Antonella), Henri Bosmans, jésuite et historien des mathéma­tiques dans la Belgique du premier XXe siècle (pp. 153-168). SAUVAGE (Pierre), Le Père Henri Bosmans et l’historiographie au tournant du XXe siècle (pp. 169-187). RADELET-DE GRAVE (Patricia), Le fonds Henri Bos­mans / avec un ajout de Michel HERMANS (pp. 189-215). MANSION (Paul), Correspondance de Paul Mansion adres­sée à Henri Bosmans / introduction, trans­cription et annotation par Michel HERMANS (pp. 217-251). HEEFFER (Albrecht) – HERMANS (Michel) – STOFFEL (Jean-François), Bibliographie d’Henri Bosmans (pp. 253-298). (shrink)

French geographers have been interested in the evolution of contemporary Greece since the beginnings of scientific geography at the end of the 19th century. They progressively distanced themselves from the traditional historical geography. Elisée Reclus is still over anxious to detect ancient Greece in contemporary descriptions. Paul Vidal de la Blache, who began his career as an epigraphist in Athens, became the founder of the French School of geography, without, however, Greece ever playing an important part in his scientific (...) development or his writings. From the time of his experiences in the First World War on the Salonica front, Jacques Ancel compiled a remarkable description of contemporary Macedonia, although it is to Jules Sion that we owe the best picture of Greece in the interwar years. (shrink)

Quel est l'intérêt philosophique d'une réflexion sur le "bien" dans le Phédon de Platon, et sur les "origines de la crise" développée par Parménide d'Elée dans son Poème et Paul de Tarse dans sa Première Lettre aux Corinthiens? Il s'agira d'abord de voir comment le "bien" du Phédon de Platon est en mesure d'offrir, du haut de sa transcendance et d'une manière étonnante, une solution inédite au problème de la "séparation" (chôrismos) dans le but d'assurer la cohésion de l'univers, (...) de sauvegarder l'unité de l'homme et de fonder tout discours logique. Une telle étude aurait notamment pour résultat de remettre en cause l'idée reçue selon laquelle Platon développe une philosophie dualiste dans le Phédon. La deuxième partie de l'ouvrage propose de voir comment la "crise" (krisis) provoquée par le logos (raison) philosophique de Parménide d'Elée opère une critique des valeurs mondaines de son temps, et en quoi cette critique demeure valable pour l'homme d'aujourd'hui, afin d'examiner, par la suite, l'apport spécifique de Paul de Tarse au traitement de la "crise" corinthienne qu'il rencontre et qu'il tente de résoudre à partir de son logos (langage) spirituel, tout aussi critique que celui de la philosophie. Peut-on soutenir que ce logos est également en mesure de servir, aujourd'hui, de garde-fou salutaire à toute forme de débordement et d'excès? De quels excès s'agit-il? De quelles façons chacun de ces deux types de logos philosophique et spirituel procure-t-il à l'homme un sens du discernement nécessaire à sa vie? Telles sont certaines des questions auxquelles le présent ouvrage tente de répondre. (shrink)

Paul Ricœur laisse comme testament une œuvre immense.Elle est justement saluée aujourd'hui pour s'être confrontée aux principaux enjeux intellectuels du XXe siècle, sans jamais cesser de dialoguer pour autant avec le "grand livre de la philosophie". A travers la diversité des thématiques abordées par le philosophe, cet ouvrage nous éclaire sur ce qui fait la trame et le moteur de cette pensée en mouvement : une réflexion sur l'homme en tant qu'être agissant.L'auteur propose de reconfigurer le parcours de cette (...) philosophie de l'agir humain en suivant trois perspectives à la fois distinctes et complémentaires. Selon une première perspective, il s'agit de retracer la genèse d'une anthropologie philosophique qui porte sur les fondamentaux de l'agir humain. Selon une deuxième perspective, l'auteur cherche à resituer l'épistémologie de Paul Ricœur, ressourcée dans la tradition herméneutique, au contact des sciences de l'homme.Selon une troisième perspective, il s'agit de reconstituer les jalons d'une philosophie normative qui ouvre la morale, le politique, la justice et le droit à l'horizon de l'universalité, sans dénier l'incarnation de l'agir humain dans un "monde de la vie" déjà structuré par des valeurs. A l'opposé d'une rhétorique hagiographique ou d'une critique systématique, la "juste distance" prise par l'auteur permet de restituer l'unité profonde de l'œuvre ricoeurienne et d'en dévoiler en même temps les tensions et les paradoxes.Cet ouvrage accorde une large place à la réception philosophique du travail de Paul Ricœur sur l'agir humain en le présentant comme une "œuvre ouverte", élevée au "conflit des interprétations". C'est dire qu'après la mort du penseur, sa pensée ne fait que commencer, que renaître dans l'esprit de chaque nouveau lecteur. (shrink)

Dans l'historiographie actuelle du Moyen Age, Michel-Marie Dufeil occupe une place singulière. Par sa carrière comme par son œuvre. Sa carrière s'est déroulée à cheval, si j'ose dire, entre l'Afrique noire et la France. Le professeur a l'Université Paul Valéry de Montpellier n'a pas oublié le professeur à l'Université de Brazzaville (qui avait déjà enseigné au Vietnam et à Alger) et, sans mélanger les sociétés ni les époques, Michel-Marie Dufeil a porté un même intérêt à la société (...) congolaise contemporaine et ancienne, et à la société de la Chrétienté européenne médiévale. Mais le recueil d'articles qu'on va lire ne concerne que cette dernière. (shrink)

The philosophy of irony has had, since its romantic origins, no good reputation because of its methodological and logical inconclusiveness and its contamination with literature. Whether we talk about Friedrich Schlegel or Paul de Man, about Søren Kierkegaard or Friedrich Nietzsche, Richard Rorty or Peter Sloterdijk, the “ironists” are hated because of their ability to say, even on the verge of death: “however”. The charge that philosophy makes against ironists is based on three “suspicions”: 1) that they are not (...) philosophically consistent and, therefore, that they, ultimately, do not know how to ironize themselves; 2) that their irony is only a disguised “egology”, as Hegel would claim and assumes literary forms; 3) finally that they are vitiated by a sort of anthropological “lack of commitment”, or – as Rorty would say – a “lack of solidarity”, and, therefore, they are quite often ineffective and even harmful from a social and political point of view. In the following pages I will try to dissolve these “suspicions” through a close and “ironic” reading of two texts that belong to this tradition of cultural (not only literary) analysis, telling the story of an elective affinity between two emblematic thinkers: Friedrich Schlegel and Paul de Man. (shrink)

_Criticism and Conviction_ offers a rare opportunity to share personally in the intellectual life and journey of the eminent philosopher Paul Ricoeur. Internationally known for his influential works in hermeneutics, theology, psychoanalysis, and aesthetics, until now, Ricoeur has been conspicuously silent on the subject of himself. In this book--a conversation about his life and work with François Azouvi and Marc de Launay--Ricoeur reflects on a variety of philosophical, social, religious, and cultural topics, from the paradoxes of political power to (...) the relationship between life and art, and life and death. In the first of eight conversations, Ricoeur traces the trajectory of his life, recounting the origins of his convictions and the development of his intellect against the tragic events of the twentieth century. Declaring himself the "son of a victim of the First World War," Ricoeur, an orphan, sketches his early years in the house of stern but loving grandparents, and the molding of his intellect under the tutelage of Roland Dalbiez, Gabriel Marcel, and André Philip. Ricoeur tells the intriguing story of his capture and five-year imprisonment by the Germans during World War II, where he and his compatriots fashioned an intellectual life complete with a library and lectures, and where he, amazingly, was able to continue his dissertation research. Elegantly interweaving anecdotal with philosophical meditations, Ricoeur recounts his relationships with some of the twentieth century's greatest figures, such as Heidegger, Jaspers, and Eliade. He also shares his views on French philosophers and explains his tumultuous relationship with Jacques Lacan. And while expressing his deepest respect for the works of Claude Lévi-Strauss and Michel Foucault, Ricoeur reserves his greatest admiration for the narratologist Algirdas Julien Greimas. Ricoeur also explores the relationship between the philosophical and religious domains, attempting to reconcile the two poles in his thought. And readers who have struggled with Ricoeur's work will be grateful for these illuminating discussions that provide an invaluable key to his writings on language and narrative, especially those on metaphor and time. Spontaneous and lively, _Criticism and Conviction_ is a passionate confirmation of Ricoeur's eloquence, lucidity, and intellectual rigor, and affirms his position as one of this century's greatest thinkers. It is an essential book for anyone interested in philosophy and literary criticism. (shrink)

La virulence parait être le point commun entre Michel Villey et René Girard. Pour René Girard, droit, philosophie et sciences humaines ont pour but de cacher le "meurtre fondateur" tandis que pour Villey elles veulent répudier le "raisonnement dialectique" au profit du "raisonnement déductif". Mettre en rapport ces deux critiques permet de révéler une "épistémologie négative", seule capable de sauver, avec le droit, la philosophie et les sciences humaines.

In this paper, I focus on the specific philosophical contribution of Jean-Paul Sartre’s What is Literature? (1948), in the context of the existentialist meditation of this period (Beauvoir and Merleau-Ponty). I first establish how Sartre underpins the concept of freedom, by probing its epistemic aspect of testimony and its practical aspect of consciousness-raising, as well as its intrinsic dimensions of negativity and construction. Furthermore, I prove that such a conceptual improvement entails a fresh meditation by Sartre on the motive (...) “making History”. Such meditation corresponds to a drastic modification of the precedence and order of what Sartre describes as “the cardinal categories of human reality”, to the detriment of the categories of being and having, and in favor of the category of making. I demonstrate that there is a shift from Being and Nothingness. I conclude by considering the significance of such a conceptual improvement of freedom, such a meditation of history, and such a categorial reshuffle, when it comes to the questions of the practical meaning of literature, of its appropriate form, and of its possible totalization. (shrink)

"La philosophie hédoniste est une proposition psychologique, éthique, érotique, esthétique, bioéthique, politique... Elle propose un discours sur la nature des choses afin que tout un chacun puisse trouver sa place dans une nature, un monde, un cosmos dans la perspective d'une vie réussie - la vie réussie se définissant comme celle qu'on aimerait revivre s'il nous était possible d'en vivre une à nouveau". Michel Onfray, philosophe, a toujours placé l'hédonisme et l'athéisme au coeur de son oeuvre. Fondateur de l'Université (...) populaire de Caen puis de celle du goût à Argentan, il est aussi connu pour ses cours de contre-histoire de la philosophie, régulièrement diffusés sur France Culture. Pour défendre avec lui l'hédonisme, il invite dans cet ouvrage : Titouan Lamazou, Robert Misrahi, Jean Lambert-Wild, Gérard Garouste, l'Université populaire de Caen, Jacques Gallot, l'Université populaire du goût, Evelyne Bloch-Dano, Slow Food, Jean Lhéritier, Ernest Pignon-Ernest, Jean-Paul Enthoven, Ingrid Astier, Juliette, Bettina Rheims, Guy Bedos. (shrink)

Le rapport de l'œuvre de Paul Ricœur à la modernité ne va pas de soi. Imprégnée profondément par le testament judéo-chrétien, méfiante à l'égard des ruptures brutales, soucieuse d'incarner le cogito dans l'existence, sa philosophie pourrait aisément s'inscrire dans une tendance néo-traditionaliste. Cette dimension anti-moderne se renforce en raison de la place majeure que la pensée de Ricœur accorde aux mouvances post-modernes, qu'elles soient d'inspiration vitaliste, structuraliste ou post-structuraliste. Pourtant, jamais le philosophe n'a abandonné ni le projet émancipateur, ni (...) la conquête réflexive du cogito portés par la modernité. La dialectique subtile et originale dans son œuvre de ces trois paradigmes philosophiques se traduit donc sous la forme d'un modernisme paradoxal qui se comprend mieux lorsqu'on le replace dans le cadre d'un réformisme moral et politique, à l'opposé aussi bien d'un éloge de la tradition que des emportements révolutionnaires. (shrink)